Concerné ou impliqué ? : Différence entre versions

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:Le fond des choses est le vrai changement de paradigme : nous décuplons la taille de l'humanité. Et donc sa densité. La complexité que nous en rencontrons réclame une puissance de raisonnement dépassant nos limites biologiques. Nous les '''étendons''' donc artificiellement et collectivement, par la "vicariance" du "'''plus machina'''" numérique et aussi par le niveau général d'éducation académique.  
 
:Le fond des choses est le vrai changement de paradigme : nous décuplons la taille de l'humanité. Et donc sa densité. La complexité que nous en rencontrons réclame une puissance de raisonnement dépassant nos limites biologiques. Nous les '''étendons''' donc artificiellement et collectivement, par la "vicariance" du "'''plus machina'''" numérique et aussi par le niveau général d'éducation académique.  
  
:Mais la pensée reste la notre, qui doit apprendre à tirer avantage de l''''augmentation''' résultante de ses capacités auxiliaires de '''sapience''' partagée (''les savoirs des autres que nous retenons aujourd'hui dans nos machines <ref> aux termes du processus de '''sapitation''' maïeutique.</ref>'').<br/><br/> Notre propos, ici, est de soutenir cette étude, pour que nos capabilités nouvelles soient à la meilleure disposition des '''chercheurs''', intra et extra muros, pour le bien de la vie quotidienne de '''tous''' et de '''chacun'''.<br/><br/>Car tous nous sommes '''concernés'''.<br/><br/>La '''réflexion personnelle''' et la '''science universitaire''' sont l'apport éprouvé de millénaires d'adaptations méthodologiques : nous en sommes tous issus, et nous voulons tous coopérer. L'apport et la mise en réseau numériques font que les points de vue peuvent s'élargir, les approches se diversifier, et que se multiplient ceux qui (''comme vous ?'') se sentent '''impliqués''' et capables d''''aider''' à mieux '''comprendre''' et à '''résoudre''' dans le contexte de nos globalités. <br/><br/>Le but est ici d'identifier, de comprendre et de répondre ensemble à leurs, à vos, à nos besoins communs. Nous en avons et le droit et le devoir.
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:Mais la pensée reste la notre, qui doit apprendre à tirer avantage de l''''augmentation''' résultante de ses capacités auxiliaires de '''sapience''' partagée (''les savoirs des autres que nous retenons aujourd'hui dans nos machines <ref> aux termes du processus de '''sapitation''' maïeutique.</ref>'').<br/><br/> Notre propos, ici, est de soutenir cette étude, pour que nos capabilités nouvelles soient à la meilleure disposition des '''chercheurs''', intra et extra muros, pour le bien de la vie quotidienne de '''tous''' et de '''chacun'''.<br/><br/>Car tous nous sommes '''concernés'''.<br/><br/>La '''réflexion personnelle''' et la '''science universitaire''' sont l'apport éprouvé de millénaires d'adaptations méthodologiques : nous en sommes tous issus, et nous voulons tous coopérer. L'apport et la mise en réseau numériques font que les points de vue peuvent s'élargir, les approches se diversifier, et que se multiplient ceux qui (''comme vous ?'') se sentent '''impliqués''' et capables d''''aider''' à mieux '''comprendre''' et à '''résoudre''' dans le contexte de nos globalités. <br/><br/>Le but est ici d'identifier, de comprendre et de répondre ensemble à leurs, à vos, à nos besoins communs. Nous en avons et le droit et le devoir mais aussi la nécessité.
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Comprenons, en effet, ce qui est en train de se passer. La modernité, au sortir de la féodalité, a été de structurer les '''nations''' de la '''multitude''' humaine en "'''peuples''' en leurs '''Etats'''". En décuplant la densité humaine, la '''globalisation''' nous conduit au besoin de '''gouvernances communes''' de la post-modernité :
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* d'abord, celles de la '''multilateralité''' entre '''Etats''' souverains, comme pour  la paix (ONU), le commerce (OMC), la santé (OMS), la protection intellectuelle (OMPI), les normes (ISO).
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* puis, celles au sein même de la '''multitude''' des chacuns de nous. L'exemple prototype est celui de la '''Gouvernance de l'Internet''' où nous expérimentons les problématiques de la souveraineté personnelle à échelle "glocale".
  
  

Version du 8 avril 2020 à 10:17


Bienvenue au nouveau paradigme !

Par nature la "science citoyenne" est née les deux pieds dans la réalité et la tête dans les possibilités du numérique.
Le fond des choses est le vrai changement de paradigme : nous décuplons la taille de l'humanité. Et donc sa densité. La complexité que nous en rencontrons réclame une puissance de raisonnement dépassant nos limites biologiques. Nous les étendons donc artificiellement et collectivement, par la "vicariance" du "plus machina" numérique et aussi par le niveau général d'éducation académique.
Mais la pensée reste la notre, qui doit apprendre à tirer avantage de l'augmentation résultante de ses capacités auxiliaires de sapience partagée (les savoirs des autres que nous retenons aujourd'hui dans nos machines [1]).

Notre propos, ici, est de soutenir cette étude, pour que nos capabilités nouvelles soient à la meilleure disposition des chercheurs, intra et extra muros, pour le bien de la vie quotidienne de tous et de chacun.

Car tous nous sommes concernés.

La réflexion personnelle et la science universitaire sont l'apport éprouvé de millénaires d'adaptations méthodologiques : nous en sommes tous issus, et nous voulons tous coopérer. L'apport et la mise en réseau numériques font que les points de vue peuvent s'élargir, les approches se diversifier, et que se multiplient ceux qui (comme vous ?) se sentent impliqués et capables d'aider à mieux comprendre et à résoudre dans le contexte de nos globalités.

Le but est ici d'identifier, de comprendre et de répondre ensemble à leurs, à vos, à nos besoins communs. Nous en avons et le droit et le devoir mais aussi la nécessité.

Comprenons, en effet, ce qui est en train de se passer. La modernité, au sortir de la féodalité, a été de structurer les nations de la multitude humaine en "peuples en leurs Etats". En décuplant la densité humaine, la globalisation nous conduit au besoin de gouvernances communes de la post-modernité :

  • d'abord, celles de la multilateralité entre Etats souverains, comme pour la paix (ONU), le commerce (OMC), la santé (OMS), la protection intellectuelle (OMPI), les normes (ISO).
  • puis, celles au sein même de la multitude des chacuns de nous. L'exemple prototype est celui de la Gouvernance de l'Internet où nous expérimentons les problématiques de la souveraineté personnelle à échelle "glocale".


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  1. aux termes du processus de sapitation maïeutique.